Rahmatou KEÏTA
PORTE-DRAPEAU DU CINEMA NIGERIEN
AUTEURE, SCÉNARISTE, JOURNALISTE, RÉALISATRICE, PRODUCTRICE
Avant de se lancer dans le cinéma, Elle se fait connaître comme journaliste et collabore avec plusieurs médias français et européens. Elle est la première journaliste africaine – diaspora inclue – à apparaître sur les écrans de télévision en France et également la première à avoir reçu le prestigieux 7 d’or avec l’équipe de l’Assiette Anglaise, le magazine de la rédaction de France 2.
Réalisatrice de plusieurs courts-métrages et auteure de « femmes d’Afrique », une série de 26 émissions de 26 minutes, elle crée, avec ses amies Sonrhay Empire Productions, « pour produire des films hors des sentiers battus ».
Elle devient une des femmes les plus en vue du cinéma Africain avec son premier long métrage « Al’lèèssi… », premier film Nigerien et premier documentaire africain en sélection officielle à la Berlinale et au Festival de Cannes (2005) où elle reçoit le Sojourner Truth Award (après Dany Glover et Van Peebles), avant un succès artistique confirmé dans les plus prestigieux festivals du monde pour cette œuvre relatant les débuts du cinéma en Afrique.
Elle restera la cheville ouvrière de la renaissance du cinéma nigérien après une longue traversée du désert, par le succès international de son film « Al’lèèssi… » et, c’est auréolée du triomphe de son film, qu’elle convainc les autorités et fait créer le Centre National de la Cinématographie du Niger (CNCN), « afin de poser les premières bases d’une industrie de cinéma dans mon pays. »
En 2017, Zin’naariyâ! (The Wedding Ring / l’Alliance d’Or) a un prix inscrit au palmarès officiel du Fespaco – le prix de la meilleure image – apres 42 ans d’absence pour le Niger –
En 2018, elle a fait partie des 82 femmes, triées sur le volet, ayant monté le tapis rouge du festival de Cannes avec le collectif 50/50, en compagnie d’Agnès Varda et Cate Blanchett pour revendiquer l’égalité salariale, l’équité, la parité, la diversité dans l’industrie du cinéma.
Femme de culture, figure de proue du cinéma Africain, la franco-nigérienne Rahmatou Keïta est une a fait partie en 2018 des 82 femmes, triées sur le volet, ayant monté le tapis rouge du festival de Cannes avec le collectif 50/50, en compagnie d’Agnès Varda et Cate Blanchett pour revendiquer l’égalité salariale, l’équité, la parité, la diversité dans l’industrie du cinéma.
Première nigérienne à réaliser un long métrage documentaire, elle est également la première à réaliser un long métrage fiction – Zin’naariyâ ! (The Wedding Ring / l’Alliance d’Or), plusieurs fois primés est retenu pour la course aux Oscars (2019), dans la section Meilleur Film en Langue Etrangère, encore une première pour le Niger!
En 2018 elle est nommée « Visiteur Illustre » du Centre de Recherches Africaines, Américaines et Caraïbes à Caracas où elle anime une master class, suivront plusieurs conférences et master class dans plusieurs pays: Afrique du Sud, Argentine, USA, Canada…
En 2019, elle est membre du jury du cinquantenaire du FESPACO et présidente du jury du Festival International de Films de Fribourg (FIFF).
La même année, à Niamey, elle lance officiellement la Journée Mondiale du Cinéma Africain, initiée par la FEPACI, le 12 Octobre 1970.
Toujours en 2019, elle a été nommée Présidente de la Commission du Fonds OIF de l’Audiovisuel pour le documentaire et la Série.
En 2020, le Metropolitan Museum de New-York l’invite à tenir des conférences sur le Sahel, autour de l’exposition sur les royaumes et empires sahéliens du premier millénaire.
Lors des commémorations annuelles de l’histoire de la diaspora Africaine aux États Unis (Black History Month), elle est régulièrement invitée pour des conférences, master class et projections au Schomburg Center, à l’Apollo Theater, au Lincoln Center…
En 2020 son film Zin’naariya ! (The Wedding Ring) est classé parmi les 10 meilleurs films Africains de ces 10 dernières années par les plus grands festivals des films Africains du royaume uni (WE ARE TANO).
Militante engagée pour l’Afrique, Rahmatou Keïta est membre-fondateur de l’Association Panafricaine de Culture (ASPAC) et élue au Conceil Consultatif de la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI).
Sonrhay Empire Productions